Marché de Noël à Luxembourg Décembre 2012
La grande roue Place de la Constitution
Place de Metz : Caisse d'épargne
Fortifications de la Pétrusse
Marché de Noël place de la constitution
Après l'effort, le réconfort
Pêche à la ligne. Les boules de Noël se substituent aux canards
Cathédrale Notre-Dame
Place d'Armes
Marché de Noël Place d'Armes
Cercle municipal
Rue Philippe II
Place Guillaume II
Rue de Chimay
Grande roue et Gëlle Fraa
Angle Philippe II-Monteray
A gauche la bibliothèque, au fond la cathédrale Notre Dame
Palais Grand Ducal
Guillaume II
Rue Notre Dame
MUDAM (musée d'art moderne) Park Drai Eechelen
Fort Thüngen
Vieille ville, quartier du Grund
Ste Cunégonde
Vue sur le quartier de Pfaffenthal 192 à 195
Centrale thermo-électrique écologique
Le grand banquier (av Kennedy banque Deka)
La grande fleur qui marche (av Kennedy)
Sculpture en ferraille "Sarreguemines" Exchange
sur le parvis de l'Hypobank
Bd Royal
Avenue de la Liberté
Place de la Gare
???
Cathédrale Notre Dame
Rue Notre Dame
Cathédrale Notre Dame 1613
Concert en la cathédrale
Monument Grande Duchesse Charlotte (1896-1985)
Cloche derrière l'église de la Congrégation
Rue du Marché aux herbes
Rue du curé
Place d'Armes
Cercle municipal
Fortifications de la Pétrusse et grande roue
Place de Metz : Caisse d'épargne
Arrivée de Saint Nicolas plus vidéos
Mère Fouettard
La gare
La Poste
Neige
Marché de Noël Place d'Armes sous la neige
Galettes de pommes de terre
(grumpere kirchechen)
Place Guillaume II, cathédrale Notre-Dame
Palais Grand Ducal
Quartier du Grund, église St Jean
Quartier du Grund
Cité judiciaire
Les quatre vases d' Horst Gläsker
L'Eau La Terre
L'Air Le Feu
Vue de la Corniche, "le plus balcon du monde"
Rocher du Bock
Église protestante
Place de Metz : Caisse d'épargne
Siège d'Arcelor Mittal
C'est au salon du chocolatier à Courbevoie que je suis allée apprendre à confectionner des douceurs : mendiants, ganache et bouchées au chocolat.
Mendiants au chocolat noir
Faire fondre au bain marie 100 gr de chocolat noir coupé en petits morceaux, pas plus pour que la température ne baisse pas durant la confection des mendiants.
Monter la température à 50°
Mettre le bol dans un plat contenant des glaçons et de l'eau et ramener la température à 25°, on peut ajouter des carrés de chocolat pour hâter la descente de température
Remonter à 32°
Le chocolat sera brillant et croquant.
Sur une feuille de papier cuisson, disposer ½ cuillère à café de chocolat et l'aplatir avec le dos de la cuillère pour obtenir un disque assez fin.
Sur les disques encore tièdes, disposer des fruits secs : noix, noisettes, pistaches, noix de coco, papaye, raisins secs… et les enfoncer dans le chocolat.
Attendre que le chocolat durcisse et décoller avec un couteau.
Conserver au frais ou congeler pour utilisation ultérieure.
A SUITE VIENDRA LORSQUE J'AURAI CONFECTIONNÉ D'AUTRES DOUCEURS
Visite de l'Opéra Garnier au mois d'Août (Photos cliquables)
Pour la visite de mai, voir : L'Opéra Garnier et la société générale
L'Opéra vu de le place de l'Opéra
L'Harmonie
Rosace avec lettres entrelacées (Voir L'Opéra Garnier et le siège de la Société Générale )
Fontaine de la Pythie de Delphes
Costumes de Platée et de quatre grenouilles dans Platée de Rameau
Diadèmes et tiares Chaussures
La grande salle de spectacles
Plafond de Chagall
La Dame du Lac de Rossini
Scène du Théâtre du Palais Royal utilisée entre 1870 et 1881
Vue de la salle de l'Opéra rue Le Pelletier le jour de l'inauguration (16 avril 1821)
Sur scène : Les Bayadères, opéra de Catel et Jouy
Le grand foyer
Couloir vers le Salon des Glaciers
Salon des Glaciers
Porte des loges
Costume de Psyché, ballet d'Alexis Ratmansky
Masques dans Mathis le peintre de Paul Hindemith
Tête de rat dans Casse-Noisette, ballet de Rudolph Noureev
Costume de la folie dans Platée de Rameau
Costume du clown dans Faust de Fénelon
Costumes d'Odette/Odile, du prince et de Rothbart dans le lac des cygnes, ballet de Rudolph Noureev 221
Costumes de la reine des Morphides et d'Iphéas dans Piège de lumière, ballet de John Taras
Costume de Rythme de Valses, ballet de Roland Petit
L'escalier
Pour raisons météorologiques, les photos des extérieurs sont postées sous le titre : L'Opéra Garnier-2.
Pour raisons de répétitions, les photos et le descriptif de la salle de spectacle sont postés sous le titre : L'Opéra Garnier-2
Napoléon III est visé lors d'un attentat, le 14 janvier 1858 dans le théâtre de la rue Le Pelletier.
Ce sont des anarchistes italiens qui lancent des "machines infernales" dans le cortège.
Le couple impérial est miraculeusement épargné, mais on relève 8 morts et 156 blessés.
Napoléon III décide, le lendemain de l'attentat, la construction d'une nouvelle salle. Il déclare le projet d'utilité publique.
Chef d'œuvre architectural connu dans le monde entier, le Palais Garnier est la treizième salle d'Opéra à Paris depuis la fondation de cette institution par Louis XIV en 1669. Sa construction fut décidée par Napoléon III dans le cadre des grands travaux de rénovation de la capitale menés à bien sur son ordre par le baron Haussmann. L'Opéra fut mis au concours et Charles Garnier remporta l'épreuve.
Interrompus par de nombreuses péripéties, dont la guerre de 1870, la chute du régime impérial et la Commune. Le Palais Garnier fut inauguré le 5 janvier 1875.
L'Opéra ou Palais Garnier a été édifié entre 1862 et 1875.
Cette bâtisse, a longtemps été nommée "L'Opéra de Paris", mais depuis l'ouverture de l'Opéra Bastille en 1989, on la désigne par le seul nom de l'Opéra Garnier".
A cette époque, l'espérance de vie d'un théâtre était de 13 ans.
C'est le treizième Opéra édifié à Paris et il est toujours debout depuis plus d'un siècle et demi.
Il est inspiré du théâtre de Bordeaux.
Nous pénétrons dans l'Opéra par l'entrée de la rue Scribe, puis nous nous rendons à la Rotonde.
C'était l'entrée des abonnés : bourgeoisie, mécènes…
Les femmes "se refaisaient une beauté" et vérifiaient leur tenue grâce aux miroirs disposés tout autour.
La rotonde est située sous la grande salle de spectacles.
Au plafond, une rosace avec des lettres entrelacées. Jean-Louis Charles Garnier y écrit son nom et ainsi signe son œuvre, chose interdite à cette époque.
Au sol, de magnifiques mosaïques qui virent défiler les plus fortunés de l'époque.
Un couloir nous mène dans une salle dont l'ornement principal est une fontaine dédiée à la Pythie de Delphes.
Sur les colonnes, on remarque Apollon, dieu de la musique.
Le parcours, de la rotonde jusqu'à la grande salle est organisé afin que l'on découvre des décors de plus en plus beaux, pour terminer en apothéose.
Le grand public accédait à l'Opéra par les marches de la façade.
La nef du grand escalier est un des lieux les plus célèbres du Palais Garnier. Elle abrite les degrés de l'escalier à double révolution qui mène aux foyers et aux
différents étages de la salle de spectacle.
Cet escalier est inspiré des palais italiens. Garnier y a étudié durant 8 ans.
Actuellement, cet accès est réservé uniquement pour les jours de spectacle.
Le grand escalier est composé de 33 marbres différents venant de toute l'Europe. Le blanc vient d'Italie et le porphyre rouge d'Islande.
A cette époque, le marbre donnait aux spectateurs le sentiment qu'ils gravissaient les marches d'un palais. Le grand escalier est lui aussi un théâtre, théâtre mondain où se croisait au temps des crinolines un public choisi.
Le plafond peint évoque, sur ses quatre parties, différentes allégories de la musique.
On remarque, en bas de l'escalier, les deux torchères en bronze, grandes figures de femmes tenant des bouquets de lumière.
Nous arrivons dans la deuxième rotonde où se trouve l'escalier réservé à l'Empereur.
Il aurait dû y accéder en calèche, mais la construction n'était pas achevée lorsque la guerre a débuté en 1870.
Le 4 septembre 1870, la troisième République est déclarée et l'Empereur déchu.
On remercie Garnier. Il se dit que l'impératrice serait venue dans les lieux avant son décès en 1921.
Les spectacles se donnent à nouveau rue Le Pelletier, mais par un "hasard extraordinaire", ce théâtre brûle
deux ans après.
Garnier revient pour terminer l'Opéra, mais comme il n'y a plus d'empereur, l'escalier reste en l'état.
Une maquette nous montre les dessous de la scène. Ce sont 5 étages, environ 60 mètres, qui permettraient de loger l'Arc de Triomphe. Ce qui en fait le plus grand théâtre du monde.
Ces sous-sols servent à ranger les décors.
Une exposition temporaire nous permet d'admirer quelques-uns des somptueux costumes utilisés lors des spectacles.
Les collections de la bibliothèque-musée conservent tout le passé de
l'Opéra depuis trois siècles.
La bibliothèque-musée est située dans la Rotonde de l'Empereur, pavillon ouest flanquant la façade principale, à l'origine destiné au service du souverain. Après la chute de l'Empire, les locaux
ne furent jamais terminés, on y voit encore l'appareillage massif de blocs de pierres tel qu'il était en 1870.
Y sont exposées les maquettes des différents décors des pièces jouées depuis la création de l'Opéra.
A la création de l'Opéra, le plafond était peint à la mode de l'époque, sur du cuivre.
Chagall a repeint celui-ci en 1964 à la demande de Malraux.
Ce lustre pèse 8 tonnes, il éclairait la pièce au moyen de 240 becs de gaz qui dégageaient de la fumée qui noircissait les murs, le plafond et les tentures.
Une toile nous montre la disposition des loges.
L'empereur était très mal placé, il ne voyait pas grand-chose, mais ce qui était important était de "se
montrer".
Les hommes célibataires étaient placés dans la fosse d'orchestre à cause de la hauteur de leur chapeau.
On trouve aussi des loges grillagées pour les femmes ayant subi des revers de fortune et qui ne voulaient pas se faire voir.
Les femmes venaient faire admirer leurs beaux atours et leurs bijoux qu'elles venaient de sortir du coffre de la banque de la Société Générale située juste en face de l'Opéra. Une fois le spectacle terminé, les bijoux regagnaient vite le coffre.
Le salon de la Nuit en rotonde fait la transition avec le Grand Foyer.
A chaque étage, se trouve un foyer, mais Garnier veut que tout le monde se retrouve au même endroit car à l'époque, on ne mélange pas les différentes classes sociales.
C'est pourquoi il crée le Grand Foyer" qui fut restauré en 2004. Il est largement inspiré de la Galerie des Glaces de Versailles.
Il est recouvert de peinture dorée et non de dorure à la feuille.
Par les fenêtres, nous découvrons les avenues entourant l'Opéra, créés par Haussmann.
Napoléon III finance les HBM (habitations à loyers modérés) ancêtres de nos HLM. Il impose l'eau à tous les étages, ce qui était révolutionnaire.
Avenue de l'Opéra, large de 26 mètres, tous les immeubles sont identiques. Chacun comprend cinq étages. Elle
se termine par les jardins du palais Royal et le Louvre.
Garnier fait raser les arbres, car à la belle saison, l'Opéra est caché par les frondaisons.
Le salon du Soleil entouré de miroirs dorés donne sur le Salon du Glacier.
Alors que Garnier reprend la construction de l'Opéra, un ouvrier se trompe dans les plans et inverse les deux salons.
A l'extrémité de la galerie du bar se trouve le salon du Glacier, rotonde fraîche et lumineuse ornée d'un plafond peint, Des peintures ; bleues à l'origine, mais passées par la lumière l'entourent la rotonde. On peut y voir une ronde de bacchantes et de faunes, et de cartons de tapisserie illustrant diverses boissons (thé, café, orangeade, champagne…) ainsi que la pêche et la chasse. Terminé après l'ouverture de l'Opéra, ce salon a un très net parfum 1900. On venait y souper, prendre un café à l'entracte. Un glacier y vendait des glaces (d'où son nom).
Le Salon du Soleil devait donner accès au fumoir (vers le chaud), alors que le Salon de la Lune devait donner accès au Salon du Glacier (vers le froid).
Avant de redescendre le grand escalier, nous passons devant les loges fermées à chef.
L'origine du mot "ouvreuse" vient des personnes qui ouvraient les loges dans les théâtres. Ces loges étaient ensuite refermées pour que les occupants ne soient pas dérangés.
Il suffit de traverser la rue pour se retrouver au siège de la Société générale où les femmes venaien chercher leurs bijoux avant d'assister au spectacle.
LE SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
La salle des coffres.
En 1912, la société Fichet installe 561 coffres en acier poli.
L'entrée de la salle des coffres, accès unique, est composée d'une porte extérieure, d'un vestibule et d'une porte intérieure et d'une grille circulaire, la première du genre en Europe. Cette porte en acier moulé et poli d'un diamètre de 2.76m et d'une épaisseur de 40 centimètres pèse environ 18 tonnes.
Sa serrure est composée de 24 pênes cylindriques de 6 cm de diamètre manœuvrés par un volant.
Son double blindage est imperforable et incassable. Elle est également équipée d'une dalle de 12.8 cm d'épaisseur en béton armé réfractaire au chalumeau et armé d'une grille de fers ronds entrecroisés.
La verrière de l'agence.
Au cours des années 1880, le maître verrier Jacques Galland s'initie au travail du verre coulé et non plus
soufflé.
Passé au rouleau, strié d'un côté, il offre une transparence nacrée qui permet de riches effets visuels.
Ici, Jacques Galland utilise des verres monochromes oranges, jaunes et blancs.
L'atelier de Corsetterie de Saint-Denis
Graziella Paquin, styliste originaire de Milan où elle a présenté ses créations pendant plus de 15 ans dans sa propre boutique, s'est récemment installée en France, à Saint Denis, où elle vient de lancer sa nouvelle ligne de corsets Feronia.
Elle nous ouvre pour la première fois son atelier de fabrication de corsets.
Il ne s'agit ni de corset orthopédique, ni de corset sous-vêtement, mais de très jolis bustiers mettant le corps en valeur.
Feronia propose une vaste collection de corsets, inspirés de différentes époques et dédiés à toutes les occasions, ainsi que la réalisation de modèles sur demande et / ou sur mesure pour répondre aux envies ou exigences de sa clientèle.
Selon le modèle et le caractère recherché, de nombreuses variations peuvent être appliquées au niveau des finitions, mais aussi des
éléments structurant du corset comme les baleines, exclusivement en métal pour un confort et une résistance appropriée, mais de type ou de dimensions différents, ou la fermeture avant parmi un
large éventail de possibilités, de la busk à cuillère (busque) qui était utilisée sur des corsets de la fin du XIXème siècle à la fermeture éclair résolument moderne.
Graziella Paquin a suivi une formation de styliste de mode à Milan, puis a obtenu un Master en Fashion Design, sous la coordination du styliste Gianfranco Ferré et un diplôme de costumière de
théâtre, cinéma et télévision.
Elle a eu en parallèle différentes activités dont l'enseignement de couture et du modélisme de mode, la confection de costumes de théâtre pour différentes représentations ou la création de deux
mini-collections pour une distribution au Japon. Elle s'est également occupée de la création des vêtements et la gestion de l’image de différents artistes et groupes musicaux italiens.
Enfin c'est début 2010 qu'elle transfère son activité en région parisienne, continuant dans la réalisation artisanale de corsets, et ferme la boutique Feronia à Milan afin de se dédier à son
nouvel atelier.
Le corset est né à la Renaissance, les baleines étaient confectionnées en bois. PHOTO
Ici, un corset de 1700 (noir), il était plus long au niveau des hanches que celui des années 1900. PHOTO
A l'origine, le corset a été crée pour transformer la silhouette. Les filles et les garçons de cinq ans devaient le porter afin d'aplatir et remonter les organes.
Fin 1800, les femmes qui travaillent portent des corsets à lacets car les baleines sont trop rigides pour vaquer aux travaux des champs ou ménagers.
On trouve des "corsets sandwich" comprenant deux épaisseurs de tissus, les baleines étant enfilées entre les coutures.
Fin 1800, la mode est la coupe Edwardienne, en 1900, la coupe Victorienne.
Le corset "taille de guêpe" ne pouvait être conservé toute la journée, il était destiné uniquement aux sorties.
Confection d'un corset
En tout premier lieu, il faut réaliser un patron.
Puis, on coupe une épaisseur à la fois car le coutil est très épais. Il peut y avoir de une à quatre épaisseurs.
Le corset est doublé de serge.
On coud ensemble les épaisseurs de coutil, puis la serge.
Les baleines sont enfilées dans les fourreaux maintenus par des surpiqûres.
Gabriella utilise des baleines en métal qui sont plus souples.
Elle achète ses baleines au mètre puis les coupe à la longueur voulue et les termine par un embout.
Puis elle rivette afin de passer le lien.
Un corset sur mesure coûte de 70 à 300 €
Exposition "Orchidées Passion 2012" Aulnay sous bois
Les orchidées ou orchidacées (Orchidaceae) forment une grande famille de plantes monocotylédones.
C'est une des familles les plus variées comptant plus de vingt-cinq mille espèces réparties en huit-cent-cinquante genres.
Le mot Orchidée vient du grec orchis, qui signifie testicule, en référence à la forme des tubercules souterrains de certaines orchidées terrestres des régions tempérées : seuls les deux tubercules ressemblent un peu à cette partie du corps.
Les orchidées sont divisées en plusieurs familles, entre autres :
les Dembrobium, étymologie dendron = arbre, bios = vie ou Orchidée bambou.
Originaires d'Asie, Nouvelle Guinée, Australie et des Îles du Pacifique comprennent 1500 espèces.
Les Cattleya
Originaires des forêts tropicales d'Amérique comprennent 60 espèces.
Les Cymbidium, étymologie kymbe = bateau.
Originaires des montagnes d'Asie, d'Inde, du Japon, d'Indonésie et du nord de l'Australie comprennent 50 espèces.
Les Miltoniopsis ou Miltonia
Originaires du Brésil de l'ouest, Pérou, Bolivie et de la Colombie comprennent environ 20 espèces.
Et les plus répandues les Phalaenopsis.
Originaires d'Asie ou d'Océanie, comprennent environ 50 espèces.
On trouve également :
Les Paphiopedilum
Les Oncidium
Les Vanda
Les Odontoglossum
Les Epidendrum
Cette exposition, organisée par le service des espaces verts de la ville d'Aulnay et par la FFPO (fédération française des producteurs d'orchidées) se déroule tous les deux dans la Ferme du Vieux Pays.
Le thème de cette année est : Eau et transparence.
Une machine à bulles, des orchidées insérées dans des boules transparentes, des vases translucides… illustrent ce thème.
Un barnum de 200 m² est installé devant la grange et abrite un concours d'art floral.
Nous devons glisser dans l'urne un bulletin comportant deux votes : un pour la composition florale réalisée par des professionnels et un autre pour les compositions réalisées par des amateurs.
Le choix est très difficile car les modèles rivalisent d'originalité.
Puis nous entrons dans la grange de 300 m² où environ 500 espèces d'orchidées sont offertes à nos yeux émerveillés.
Un mur végétal composé d'une myriade d'orchidées de toutes espèces nous accueille.
Un espace de vente permet de rapporter un exemplaire de cette merveilleuse plante.
12.000 visiteurs se pressent dans les allées durant les quatre jours où se déroule cette exposition.
Dans une autre aile de la grange, des artisans proposent des pots à orchidées, des foulards, des parfums, des verres…
À côté, un atelier tenu par des passionnés d'orchidées nous accueille et prodigue des conseils pour sauver les plantes ou les rempoter.
Contrairement aux idées reçues, il ne faut pas couper la hampe "à trois yeux".
La plante se rempote une fois les fleurs fanées.
Il ne faut pas couper les racines vertes qui poussent au-dessus du substrat mais les insérer dans le pot. Par contre, on peut couper les racines sèches
L'arrosage se fait toutes les semaines et l'apport en engrais tous les 15 jours.
Ne jamais laisser d'eau dans la soucoupe.
Merci à Deborah du service des espaces verts pour ses explications.
Les coulisses du Lido
Nous pénétrons dans le hall du Lido, 116 avenue des Champs Élysées.
Plusieurs immenses lustres scintillent au plafond.
Des photos et vidéos accrochent le regard tout le long du couloir qui mène dans l'enceinte du Lido.
Notre accompagnatrice nous demande de laisser nos manteaux au vestiaire et nous informe que les photos sont interdites. Dommage… L
Nous entrons dans la salle de spectacle et nous installons autour de quelques tables.
Nous sommes ici au deuxième Lido.
Le premier se situait au 78 avenue des Champs Élysées.
Avant la revue actuelle "Bonheur", le spectacle changeait environ tous les ans.
Ce n'est plus possible car le coût d'un spectacle est beaucoup trop élevé et il faut le rentabiliser.
Depuis le 21 juin 1946, date d'ouverture au 78 avenue des Champs Élysées, 26 revues ont été créées :
1946 : Sans rime, ni raison 1946 : Mississipi 1947 : Made in Paris 1948 : Confetti 1949 : Bravo 1950 : Enchantement 1951 : Rendez-vous 1953 : Voilà 1954 : Désirs 1955 : Voulez-vous 1956 : C'est magnifique 1957 : Prestige 1959 : Avec plaisir
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1961 : Pour vous 1962 : Suivez-moi 1964 : Quelle nuit 1966 : Pourquoi pas ? 1969 : Grand Prix 1971 : Bonjour la nuit 1973 : Grand Jeu 1977 : Allez Lido 1981 : Cocorico 1985 : Panache 1990 : Bravissimo 1994 : C'est magique 2003 : Bonheur
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La prochaine revue est programmée pour 2013 ou 2014.
Le 8 décembre 2003, le public assiste à la première de
la première revue du XXI° siècle : "Bonheur".
Cette revue, c'est le directeur artistique qui l'a conçue à partir d'une idée qui fait le lien entre les 4 tableaux. "J'ai imaginé une femme-oiseau arrivant sur son nuage de plumes d'un rivage où
le bonheur n'existe pas. Elle va le découvrir à travers quatre univers : La femme, Paris, l'Inde et Le Cinéma.
Mais avant cette revue, beaucoup de choses se sont passées.
Le premier Lido était situé sous les arcades du 78 avenue des Champs Élysées.
En 1928, Léon Shaux eut l'idée d'une plage et d'une piscine dans le sous-sol, il nomma son établissement "Plage de Paris".
Son décor était inspiré par Venise et sa plage du Lido.
C'était le précurseur de "Paris-Plage".
On pouvait y voir des naïades qui effectuaient des plongeons au son d'un jazz band.
L'après-midi, les messieurs fortunés, ceux qui trouvaient que le comble de la vulgarité était de travailler…, y venaient avec de jeunes femmes "avenantes", puis c'étaient les écoliers à la sortie des écoles qui jouaient avec des animaux gonflables, annonciateur de l'"Acquaboulevard".
On y pratiquait également l'aérobic et le fitness.
Le soir, après le théâtre, on ne disait pas encore "after", on venait y prendre un verre, mais on n'y dînait pas.
En 1933, le Lido fait faillite à cause du train Paris-Deauville nouvellement mis en service, les messieurs préférant se divertir au bord de la mer.
En 1936, ce sont les congés payés qui en provoquent la liquidation.
En 1936, Léon Shaux vend à Léon Voltéra qui ferme la piscine et crée une revue spectacle. Il n'y a pas de troupe, ce sont des artistes qui font leur show. Les spectateurs y dînent et dansent sur la piste aménagée.
En 1939, Léon Voltéra ne veut pas fermer le Lido pour le moral des troupes et de la population.
En 1940, c'est l'occupation.
Ou l'on ferme et 250 personnes se retrouvent au chômage, ou le Lido reste ouvert avec la menace de réquisition par les Allemands.
De 1940 à 1945, le public est constitué par les soldats qui y viennent avec des demoiselles "avenantes", plus quelques civils.
En 1945, les soldats alliés avec les mêmes demoiselles "avenantes" fréquentent le cabaret.
En 1946, Voltéra vend à Louis et Joseph Clérico qui détiennent encore une partie du capital. C'est le pôle luxe de la Sodexho qui en détient la majeure partie. La cuisine proposée est de qualité.
Le premier Lido était situé au 78 avenue des Champs Élysées, mais comme les colonnes qui soutenaient les arcades gênaient pour voir le spectacle, il fallait changer de lieu.
En 1977, le nouveau Lido ouvrit au 116 bis avenue des Champs Élysées.
Il s'étend sur 7500 m² répartis sur 6 étages.
La salle de spectacle panoramique, sans colonnes, mais avec une poutre de 45m qui soutient le bâtiment peut accueillir 1150 spectateurs.
Les luminaires descendent dans le sol au début du spectacle afin que rien ne vienne obstruer la vue.
Un ascenseur permet à la salle où dînent 300 personnes de s'enfoncer de 80 cm dans le sol afin d'assurer une visibilité parfaite.
La scène mesure 16m de large, ce qui est très peu lorsque les 58 danseurs s'y produisent.
Le public chinois est parqué aux balcons afin que personne ne les voit car ils ont 2 défauts : ils ne mangent
que chinois et surtout, ils viennent en short et tongs.
Même si la cravate et la robe de soirée ne sont pas obligatoires, il est de bon ton de s'habiller un peu pour entrer dans cette salle mythique.
400 personnes y travaillent : danseurs, musiciens, cuisiniers, machinistes, personnel d'accueil et administratif.
Le premier directeur administratif, Pierre-Louis Guérin, céda sa place à René Fradel, ancien danseur de Mistinguett. Il prit comme nom de scène "Friday".
Mistinguett prononce son nom à la française, et René devient René Fraday.
Il occupera le poste jusqu'en 1994.
Dans ce nouveau Lido, est crée une cascade, un rideau de pluie, un bassin et une patinoire.
En 1948, Margaret Kelly Leibovici, que l'on connaît sous le patronyme de Miss Bluebell, rejoint le Lido.
Photo Wikipedia
Elle tient son pseudonyme d'un médecin, qui émerveillé par ses yeux bleus, lorsqu'elle était bébé, murmura "my little bluebell (ma petite jacinthe).
À 14 ans, elle quitte l'école, prend des cours de danse. Elle effectue des petits boulots dont caddy sur un golf, puis à 22 ans, en 1932, crée sa propre troupe composée de 8 danseuses et 4 boys.
Elle forme une troupe, les Bluebells Girls, les plus belles et les plus grandes danseuses du monde avec leur 1.75m.
Photo Wikipedia
Actuellement, la troupe comprend 42 girls et 16 boys. Les filles doivent mesurer 1.82m. Il n'est pas nécessaire qu'elles soient filiformes, il suffit qu'elles aient un corps harmonieux, de belles jambes et une excellente formation de danseuse classique car elles doivent porter des harnais qui peuvent peser jusqu'à 20 kg. Et surtout, qu'elles aient une poitrine naturelle pour danser seins nus.
Les filles sont âgées de 20 à 38 ans. La retraite est fixée à 42 ans.
Miss Bluebell dansa jusqu'à 75 ans Lors de son décès, à 94 ans (en 2004), elle demanda à être enterrée avec son briquet et son paquet de cigarettes.
Elle repose au cimetière Montmartre à Paris.
Photo Wikipedia
Les filles du nord, Irlandaises, Anglaises, Norvégiennes… sont préférées aux Italiennes, Espagnoles…, à cause de leur taille mais surtout parce qu'elles sont plus dociles et ne discutent pas les ordres.
Actuellement, la troupe comprend 15 Françaises et 5 Français.
Il y a une ou deux revues par jour. Chaque prestation est rémunérée 103 €, 106 pour les danseuses aux seins nus…
Actuellement, la meneuse de revue est Hollandaise. Elle chante 7 chanson en direct.
La capitaine des danseuses doit avoir au moins 6 ans d'expérience.
Le langage utilisé est le français et surtout l'anglais.
La revue "Bonheur"
Débauche de luxe et d'effets spéciaux, "Bonheur", c'est :
23 décors en 4 tableaux
1 temple indien de 5m de haut
600 costumes
500 paires de chaussures sur mesure
150.000 strass et paillettes
60.000 cristaux Swarosky pour les 600 bijoux de scène
80.000 litres d'eau pour le bassin et les jeux d'eau
90 projecteurs développant 20.000 watts de puissance
L'investissement pour cette revue est de 15.000.000€ dont 3.000.000 uniquement pour les costumes.
Plus qu'un spectacle, la revue "Bonheur" nous transporte dans un voyage d'émotions qui accrochent la lumière
et le rêve.
J'ai eu la chance d'assister au spectacle en 2010 et j'ai encore des paillettes dans les yeux.
Comme son nom l'indique, le thème de la revue est le bonheur.
Le spectacle se divise en 4 tableaux :
1er : La femme, illustré par les fleurs et les oiseaux.
2ème : Paris, illustré par les chats sur les toits, les défilés de mode et le shopping.
3ème : Les voyages, illustrés par l'Inde et ses éléphants.
4ème : Le cinéma, illustré par Chaplin, Marilyn Monroe et Matrix .
Photo ArtComArt fournie par le Lido
Chacun recherche le bonheur, et au Lido, la femme trouve le bonheur…
Entre chaque tableau, on peut voir une attraction afin de donner le temps aux
techniciens de changer le décor.
Un joueur de diabolos, des clowns et des acrobates avec tissus, des patineurs se
produisent dans cette revue.
Les boys et danseuses travaillent 6 jours sur 7 par semaine.
Le 7ème jour n'est pas rémunéré car ils sont payés à la vacation soit 103€ et
106€ pour les danseuses seins nus.
Il peut y avoir 1 ou 2 représentations par jour.
Ils ont droit à 5 semaines de congés payés.
Nous accédons maintenant aux coulisses.
Les décors, conçus par 150 artisans ont demandé 6 mois de travail, ils sont stockés au-dessus et au-dessous de la scène.
Les 30 techniciens-machinistes les vérifient tous les jours ainsi que les moteurs hydrauliques.
Le Lido fait appel aux plus grands artisans du costume et aux grands noms de la haute couture comme François Lesage brodeur maître d'art ou Lemarié plumassier.
Les plumes qui composent les costumes et les harnais proviennent de faisans, oie, autruche, coq.
Photo revue "Panache" fournie par le Lido
Le harnais repose sur le string renforcé de la danseuse.
Dans le tableau de l'Inde, le plus lourd pèse 20kg.
Les 24 habilleuses, 1 pour 2 danseuses et danseurs préparent les costumes dans l'ordre de passage. Il y a entre 20 et 30 changements de costumes qui doivent s'effectuer en moins d'une minute, certains en 30 secondes.
Elles entretiennent les 600 costumes qui ne sont jamais changés durant tout le temps de vie de la revue, mais réparés minutieusement par les 12 couturières.
2 plumassières ramassent les plumes tombées lors du spectacle et les recousent sur les costumes.
Dans les deux loges petites de changement rapide (2.5m de large et 15m de long), 30 personnes s'y croisent. Sachant que certains harnais ont une envergure de 2.50m, il faut que tout soit millimétré.
Les coiffes peuvent mesurer jusqu'à 1m de haut et pèsent entre 1.5 et 2 kg, elles sont tenues par une jugulaire réglable.
Les boucles d'oreilles y sont fixées directement.
Les danseuses, 1.82m minimum, perchées sur des talons de 12 cm doivent se déplacer semi-accroupies dans les loges de 2.50 m de haut.
On ne voit jamais, sauf une fois, les vrais cheveux des danseuses. Le métier de perruquier ayant disparu de France, le Lido fait appel aux artisans anglais.
Certaines perruques sont confectionnées en poil de yack.
Le manteau de la meneuse de revue composé de plumes d'autruches et de sous-plumes de marabouts bleutées pèse 5 kg. Il a coûté 20.000€ et n'est porté que 40 secondes par spectacle. Il a nécessité 200 heures de travail.
Les coulisses de Dominique Milherou, photo fournie par le Lido
Un monte-charge pouvant accueillir jusqu'à 6 tonnes permet de faire intervenir les chevaux et éléphanteaux sur scène.
Depuis quelques temps, l'éléphanteau a été remplacé par une réplique plus vraie que nature car ces animaux sont caractériels.
Un jour, la camionnette du cornac étant tombée en panne, une autre vint chercher l'éléphant. Celui-ci ne reconnaissant pas sa camionnette refusa d'y entrer et pour marquer son mécontentement, s'assit sur une voiture. Un passant téléphona aux policiers pour signaler l'incident, ceux-ci lui répondirent qu'il devrait arrêter la boisson. J
Un autre jour, l'éléphant n'est jamais sorti du monte-charge car un technicien avait imité le cri du singe, son ennemi juré.
Nous descendons dans les sous-sols du Lido.
Le temple hindou mesure 2.5m lorsqu'il est rangé, et déployé sur la scène 5m.
Photo e-voyageurs.com
Le plafond s'abaisse et coulisse comme dans un porte-avions.
La patinoire se lève, elle est décongelée 2 à 3 fois par semaine.
Sous la patinoire, un bassin de 80 tonnes et 1m de profondeur contient 60.000 litres d'eau servant à alimenter les jets d'eau.
La visite se termine ici.
Toutes les personnes présentes ne rêvent plus que d'assister au spectacle.
Le dîner-revue coûte entre 160 et 300€, la revue seule entre 95 et 145€.
HISTORIQUE DES GALERIES LAFAYETTE
En ce jour frisquet de février, nous entamons la visite des Galeries Lafayette en compagnie de la responsable de communication.
Après nous avoir équipés de casque audio, nous nous dirigeons sous la grande verrière et commence la visite par un historique des Galeries.
Dès 1852, le Bon Marché, premier "Grand Magasin" révolutionne le commerce en affichant les prix, instaurent les soldes et éditent un catalogue de VPC.
En 1893, Théophile Bader et Alphonse Kahn, deux cousins, s'associent et reprennent un commerce de Nouveautés comme on disait à l'époque. On y vendait de la toilette féminine, des colifichets et des accessoires de mode.
En 1894, ils ouvrent le magasin Les Galeries Lafayette à l'anglede la rue La Fayette et dela rue de la Chaussée d'Antin , plus de quarante ans aprèsle Bon Marché. Le magasin est idéalement placé à proximité de l'Opéra Garnier de la gare Saint Lazarre et des Grands Boulevards. Très vite, il attire les employées de bureaux et la petite et moyenne bourgeoisie.
En 1896, les magasins du Printemps prenant, à leur idée, trop vite de l'expansion, la société a peur de la concurrence et achète la totalité de l'immeuble du 1 rue La Fayette et, en 1903, les immeubles des 38, 40 et 42 boulevard Haussmann ainsi que le 15, rue de la Chaussée d'Antin. Georges Chedanne, puis Ferdinand Chanut sont chargés de l'agencement de ces nouvelles acquisitions.
En 1900, la marque Aux Galeries Lafayette est déposée.
En 1903, les Galeries déménagent Boulevard Haussmann.
En 1907, débutent les grands travaux qui se termineront en 1912.
C'est à l'architecte François Chanut qui ne jure que par le style néo-byzantin que nous devons la coupole ronde.
En octobre 1912, le nouveau magasin est inauguré. Il est composé de 96 rayons, d'un salon de thé, d'une librairie et d'un salon de coiffure. Du papier à lettre aux armes des Galerie est mis à disposition des clientes afin qu'elles puissent répondre à leurs amies en leur prouvant qu'elles fréquentent le magasin.
Ce magasin est composé de cinq étages, de balcons et d'une immense coupole ronde.
Celle-ci, inspirée par le style byzantin qu'affectionne particulièrement Chanut, haute de 33 mètres, est constituée de dix faisceaux de vitraux peints, réalisés par De Brière, enserrés dans une armature métallique richement sculptée de motifs floraux.
À une époque où le béton armé n'en est qu'à ses balbutiements, la coupole métallique prend appui sur une structure en béton de 10 poteaux disposés en anneaux. Utilisant des techniques innovantes, structure Eiffel, ce chantier, mené dans un délai relativement court, est aussi d’une ampleur colossale. Un plancher intermédiaire sera positionné dans la partie haute permettant l’édification d’une tour d’échafaudage qui va servir d’appui à la rencontre des fermes métalliques et qui vont former les arcs de la coupole.
Au sommet de la clef de voute, on trouve une lanterne, elle aussi métallique équipée d'une poulie servant à dresser le sapin à Noël.
La verrière est à double enveloppe: la partie intérieure richement ornée dissimule la structure de l’enveloppe extérieure, alors que le vide d’air entre les deux parois constitue un ingénieux tampon thermique protecteur face aux variations de température. On peut l'observer aux quatrième et cinquième étage.
Les vitraux sont de forme sinusoïdale afin que le soleil mette en valeur les articles présentés au-dessous.
Cette coupole de style de néo byzantin, est inspirée de l’orientalisme à la mode de cette époque. De l’intérieur les faisceaux de ferronnerie richement sculptés de motifs floraux et attribués à Edouard Schenck, prennent appui sur le béton pour encadrer les dix panneaux de vitraux de la coupole. Ces vitraux de coloris bleutés-orangés diffusent une douce lumière dorée, chère à Théophile Bader et à sa conception du grand magasin comme un « bazar de luxe » et font scintiller la marchandise qui se trouve au-dessous. Ils sont l’oeuvre du maître verrier Jacques Grüber, artiste majeur de l’Ecole de Nancy et du mouvement Art Nouveau.
Les balustres des étages inférieurs, ornées de feuillages, sont signées Louis Majorelle , féru d'Art Nouveau, à qui l'on doit également la rampe d'escalier, qui a maintenant disparu.
Au sommet du bâtiment, une grande terrasse permet de découvrir Paris et la nouvelleTour Eiffel.
C'est d'ailleurs sur cette terrasse, que Jules Védrines atterrira, à bord de son Caudron, le 19 janvier 1919. Son avion percuta la balustrade. Une stèle commémore son exploit.
Ce fut le premier "délinquant aérien". Il dû payer une amende de 16 Francs, mais son exploit lui rapporta 25000 Francs…
En 1921 eut lieu un lâcher de ballons. Certains furent découverts à Berlin et en Espagne.
En 1928, un hélicoptère y atterrit.
En 2011, on y installa un terrain de tennis.
Les vitrines jouent un grand rôle dans cette mise en scène : elles doivent éveiller toutes les envies et tous les désirs.
Tout est fait pour que le client se sente bien et ait envie d'acheter.
Le magasin est tout entier dédié à la nouveauté et à la mode. La démocratisation de la mode est en marche et le succès est au rendez-vous. Puis le magasin diversifie son offre : aux rayons traditionnels sont ajoutés la confection pour homme, l'ameublement, les jouets, les arts de la table.
Pour la première fois au monde, des ascenseurs sont installés dans un "Grand Magasin".
Ils étaient vitrés afin que les clients puissent admirer les marchandises exposées.
À ce jour, ne subsistent que deux ascenseur d'époque, qui incarnaient le modernisme.
En 1930, Patou, l'architecte des paquebots Île de France et Normandie reprend la décoration extérieure dans le "style paquebot".
Les fenêtres sont occultées dans le but de "perdre" le client, afin qu'il ne sache plus s'il fait jour ou noir, s'il pleut ou s'il fait beau, dans l'intention de le faire acheter.
Tout autour du puits central, on peut voir les 10 blasons symbolisant les villes industrielles fournissant les Galeries : Lyon pour la soie, St Etienne pour la rubanerie etc.
Au premier étage, dans un petit coin du magasin, subsiste une partie de l'escalier monumental copié sur celui de l'Opéra Garnier. Le béton est recouvert de marbre et la ferronnerie de la rampe représente des clématites.
Sur la photo de 1912, on peut se rendre compte de sa majesté.
Il servit de tribune syndicale dans les années 1930-1960.
Les employés des Galeries ont manifesté sur cet escalier jusqu'en 1971. (Surtout en 1968 et 1969).
Il a démonté en 1973 pour y installer les produits de beauté. A cette époque, les arts déco ne sont plus en vogue.
À côté de ce fragment d'escalier, se trouve "la galerie des Galeries", un lieu d'expositions permanent d'art contemporain depuis 2001.
Exceptionnellement, en ce lundi, nous avons droit à une visite privée.
Le thème de ce trimestre est : "Into the woods".
Sapin de Noël 2012 (images cliquables)
Dans le bâtiment d'accueil sont exposées des sculptures sur bois.
J'ai particulièrement apprécié le tronc et ses habitants.
Le centre horticole emploie 140 personnes dont 80 travaillent uniquement pour la production des fleurs
et plantes ainsi que pour la ferme pédagogique. Les autres s'occupent des aires jeux, des parcs, des arbres, de la roseraie, du fleurissement de la voierie, des ronds-points et des 50 écoles.
La ville d'Aulnay s'enorgueillit du label 4 fleurs, qui est décerné uniquement à 60 villes françaises. Ce label est remis en cause tous les 3 ans.
Les serres produisent des graminées, des vivaces, des bisannuelles et des annuelles.
Les écoles y viennent en formation (de la maternelle au lycée), ainsi que des associations ; des ateliers pour les seniors ont lieu tous les mois.
Des jardins familiaux vont voir le jour d'ici quelques mois, animés par une personne du centre horticole.
Des stagiaires sont accueillis pour un temps plus ou moins long.
Le Comité du Tourisme 93 organise également des visites tous les 2 mois, c'est grâce à cet organisme que je suis ici.
Le centre organise la fête des arbres annuelle qui accueille 10.000 visiteurs, la fête des fleurs, un an sur deux en alternance avec la fête des orchidées qui aura lieu en 2012 qui accueille 12.000 visiteurs.
Le centre produit annuellement :
120.000 bisannuelles (bulbes et pensées),
130.000 annuelles,
7.000 chrysanthèmes à petites fleurs,
1.000 chrysanthèmes- cascade,
7.000 plantes vertes par bouturage, semis ou marcottage ainsi que
8.000 plantes fleuries.
Après avoir appris à confectionner une couronne de Noël,
nous visitons les serres.
Betterave à sucre Vanillier
Baobab à l'âge de 100 ans et ses fruits
Papayer
Caféier Papyrus
Orchidées odorantes
Mur végétal en cours de création Coca
Ficus et ses fruits Coco fesses
Et une partie de la fabuleuse collection d'orchidées.
Pachystachys ou panache d'officier
Coco, la mascotte du centre horticole nous souhaite un bon retour.